Situées à environ 30 kilomètres au nord de Lyon, les Pierres Dorées illuminent le sud-ouest du Beaujolais avec leurs villages construits de pierre ocre-jaune et leur agriculture florissante.
Entre Gamay et Chardonnay.
Le Beaujolais est la terre par excellence du Gamay noir à jus blanc. Ce cépage traditionnel couvre 98% du territoire et s’épanoui sous un climat frais et sur des terres peu fertiles, à tendances argilo-siliceuses.
C’est dans ce terroir pittoresque que le grand-père maternel de Cédric Vincent, André Guillard, a été un des premiers à planter du chardonnay dans les années 1970. Il affectionnait particulièrement ce cépage typique de la Bourgogne, et avait le sentiment qu’il s’adapterait parfaitement au Beaujolais.
C’est ainsi que Cédric Vincent a participé à l’entretien d’une vigne de chardonnay lorsqu’il avait quatre ans. Cette expérience marquante à été déterminante dans ses choix. Aujourd’hui, 60% de sa production se compose de Beaujolais blanc.
Une étude réconfortante.
En 2015, Inter-Beaujolais a décidé de mener une grande étude afin de dresser un profil des sols et sous-sols de la région. Convaincu de l’intérêt de cette connaissance sur le travail futur, Cédric Vincent a mis à disposition trois de ses parcelles.
Il en est ressorti que les sols des Pierres Dorées sont argileux en surface, et calcaires dans les profondeurs.
Une culture adaptée.
Le chardonnay est un cépage sensible qui affectionne particulièrement les sols calcaires lui permettant de bénéficier d’un bon apport en eau en créant une barrière étanche naturelle.
Cédric Vincent a choisi d’enherber ses rangs, incitant ainsi la concurrence en eau entre l’herbe et la vigne. En réduisant le rendement, Cédric Vincent produit des raisins plus petits et plus aérés, moins sensibles aux maladies.
« Il semblerait que mon cher grand père avait vu juste en décidant de le cultiver sur ses terres ! »